Dynamique participative et confiance

La Dynamique Participative, une nouvelle manière d’être ensemble, c’est l’art du « nous » qui autorise l’émergence de l’intelligence collective.

Proche de la Sociocratie, la Dynamique Participative se distingue au niveau de la Confiance, c’est le cœur de la dynamique. « Sans la confiance mutuelle de ses membres, un collectif est incapable de mettre en oeuvre une dynamique participative. On pourrait même dire que sans confiance, il n’y a pas de collectif, mais un simple rassemblement d’individus sans liens significatifs les uns avec les autres.

La confiance est un élément vital pour notre bien-être personnel et interpersonnel, et pour toute forme de dynamique collective. Voilà pourquoi les processus de la dynamique participative sont tous construits sur le socle de la confiance.  C’est la première chose à vérifier avant d’instaurer la dynamique participative dans un collectif, c’est le niveau de confiance qui existe entre ses membres. Si ce niveau paraît insuffisant, c’est la restauration de la confiance qu’il faut d’abord travailler, avant toute autre chose !

La confiance est le levier de l’intelligence collective et de la coopération. La confiance se construit, se gagne et se perd, elle est rarement acquise pour toujours !

En dynamique participative, faire confiance et inspirer confiance, donner et recevoir de la confiance, sont des aptitudes à acquérir et à cultiver, par le responsable et par tout acteur du collectif. En tant que telles, ces aptitudes ne sont pas nouvelles ; ce qui est nouveau, c’est la prise de conscience de la nécessité absolue de la confiance pour construire l’entreprise ou le projet et développer le collectif qui s’en occupe. »   (Martine Marenne)

Les quatre fondements de la dynamique participative ne peuvent prendre racine que dans un climat de confiance :

1. Dans un cercle, la libre expression et l’équivalence vécue présupposent que ses membres ont suffisamment confiance les uns dans les autres pour pouvoir se dire les choses tout en se respectant ;

2. L’expression d’objections et l’effort commun de bonifier les propositions nécessite un minimum de confiance mutuelle, et le consentement authentique qui s’ensuit n’est véridique que si tous partagent la confiance d’être parvenus ensemble à un résultat acceptable ;

3. L’élection sans candidat repose sur la confiance en l’intelligence des individus à choisir une personne qui convient aux besoins actuels du collectif ;

4. Le double lien requiert la confiance mutuelle des deux liens, et la confiance en ceux-ci des deux cercles concernés, sans oublier la confiance que le 2e lien et le 1er lien doivent avoir en eux-mêmes… 

J'ai été formée par Martine Marenne et Vincent Hertzfeld (dynamiqueparticipative.be).

 

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